La MRCVO déplore les annonces du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue de procéder à des diminutions et à des fermetures temporaires de services, notamment sur le territoire de la Vallée-de-l’Or.
La pénurie de main-d’œuvre en soins infirmiers est importante dans la région. Plus de 240 infirmières manquent dans le réseau et le personnel provenant des agences privées est limité. Ces coupures auront pour effet une diminution des services dans plusieurs endroits sur le territoire. En effet, la ville de Senneterre voit ses services à l’urgence fermés partiellement avec le souhait de maintenir un service entre 8 et 12 heures par jour, ainsi que la fermeture de quatre lits d’hospitalisation. De son côté, l’hôpital de Val-d’Or aura à composer avec la fermeture de lits à l’unité de réadaptation, une diminution des ressources infirmières en soutien aux cliniques externes spécialisées, un réaménagement des lits à l’unité de chirurgie et de médecine ainsi que la poursuite de la réduction des activités de soutien à domicile.
« Depuis plusieurs années, nous savons que le réseau de la santé est fragile et la pandémie a exercé une plus grande pression sur un système déjà déficient. D’énormes efforts doivent être faits pour que les soins de proximité soient conservés dans nos milieux », a souligné M. Martin Ferron, préfet de la MRC de La Vallée-de-l’Or.
EN MODE SOLUTION
Déjà en mode solution, la MRCVO a annoncé, lors de sa séance ordinaire du conseil des maires du 15 septembre dernier, qu’un montant de 150 000 $ a été octroyé au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, de concert avec le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, pour contrer la pénurie de main-d’œuvre liée au secteur des soins infirmiers. Ce partenariat permettra de mettre en place des incitatifs à l’attraction et à la rétention de candidats en soins infirmiers et encouragera toute personne ayant de l’intérêt pour cette profession à poursuivre ses études dans ce domaine.
« Il est important de trouver des solutions permanentes pour conserver nos soins de santé et que chaque communauté puisse en bénéficier dans son milieu de vie. Nous devrons travailler en partenariat avec tous les acteurs prêts à aider afin de trouver des solutions à court et à moyen terme, mais durables », soutient M. Ferron.
La MRCVO souhaite que les municipalités soient également consultées dans la recherche de solutions permanentes à la pénurie de main-d’œuvre en santé. Étant un grand territoire composé de plusieurs municipalités, les services de proximité sont essentiels.
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