Après un premier mois de collecte, ce sont 139 tonnes métriques de matières organiques qui ont été déchargées sur la nouvelle plate-forme de compostage de la MRCVO. Il s’agit d’un volume équivalent au contenu de 12 camions de collecte bien remplis.
« Plus de 80 % des résidences du territoire visées par la phase 1 de l’implantation sont désormais équipées d’un bac brun. Nous nous réjouissons de les voir en bordure de rue chaque semaine pour la collecte. Ce n’est qu’un début, mais l’impact est déjà grand : 139 tonnes, c’est autant de déchets en moins dans notre LET, mais c’est aussi des économies de plus de 16 500 $ en frais d’enfouissement. Je félicite la population pour sa participation et j’invite tous ceux qui n’auraient toujours pas leur bac brun à joindre la MRCVO pour se le procurer gratuitement avant le confinement volontaire annoncé pour les Fêtes », mentionne M. Martin Ferron, préfet de la MRCVO.
Pour se procurer un bac, il suffit de joindre la ligne Info-récup au 819 874-VERT. Les demandeurs obtiendront un rendez-vous pour le récupérer gratuitement d’ici le 17 décembre prochain, sur présentation de leur compte de taxes municipales comme preuve de propriété.
Nouvelle collecte : nouveaux défis
Les principales difficultés rencontrées jusqu’ici sont le gel et l’utilisation de sacs refusés. En effet, des sacs en bioplastique certifiés compostables sont en vente sur le marché mais sont incompatibles avec le type d’installation de compostage de la MRCVO. « Malgré qu’ils soient annoncés comme étant conçus pour les programmes municipaux, ces sacs sont refusés dans une grande partie de la province. Puisqu’ils sont étanches et se décomposent beaucoup plus lentement que les sacs de papier, ils créent des problèmes de gaz et d’odeurs que notre plate-forme n’est pas en mesure de gérer selon les normes », explique M. Marco Veilleux, directeur du Service de l’environnement.
Seuls les sacs en papier sont acceptés. Autrement, il est permis de mettre les matières dans le bac en vrac, ou emballées dans du papier journal. Ces consignes ont également été transmises aux commerces de la Vallée-de-l’Or.
Dans le cas du gel, c’est l’impossibilité de vider l’entièreté du bac lorsque les matières collent au fond qui cause problème. Plusieurs stratégies sont suggérées :
- Tapissez le fond du bac d’une épaisse couche de papier journal ou de feuilles mortes, ou encore d’un morceau de carton, pour absorber l’humidité et favoriser le décollement lors de la levée;
- Utilisez un grand sac en papier brun à l’intérieur du bac pour réduire le contact entre les matières humides et les parois du bac;
- Pour les mêmes raisons, utilisez des sacs en papier dans le bac de cuisine ou emballez les matières dans du papier journal;
- Congelez vos matières avant d’en disposer dans le bac brun;
- Évitez les liquides;
- Laissez le bac au soleil ou gardez-le au garage en prévision de la collecte;
- Sortez le bac chaque semaine pour éviter qu’il devienne trop lourd et pour gagner un maximum d’espace.
Enfin, une problématique qui n’avait pas été anticipée concerne la visibilité du bac. « Le camion qui vide votre bac brun n’est pas toujours le même que celui qui vide les bacs verts ou bleus. Si votre bac brun, plus petit, est caché par vos autres contenants, le camion pourrait ne pas le remarquer à temps pour s’y arrêter sécuritairement. Nous proposons de placer le bac brun en bordure de rue de manière qu’il soit le premier vu par le camion qui approche votre résidence », précise M. Veilleux.
Il n’est pas obligatoire de placer le bac dans un sens particulier, mais il est plus rapide pour les préposées et préposés de saisir le bac lorsque la poignée est dirigée vers la rue. Il est aussi important de s’assurer que les contenants de matières résiduelles n’empiètent pas sur la voie publique, qu’ils sont déneigés et que rien n’en bloque l’accès.
Pour davantage d’information sur le bac brun et sur tout ce qui touche la gestion des matières résiduelles sur son territoire, la MRCVO invite la population à visiter le bondebarras.mrcvo.qc.ca.
