Du 21 avril au 28 août, la MRCVO, en collaboration avec le Centre d’exposition VOART, présente Les Archétypes Abitibiens, une exposition touchante et humaine composée d’une série de textes attachants de la journaliste Émélie Rivard-Boudreau et d’images captivantes du photographe Serge Gosselin.
L’essence des Abitibiens d’ici et de passage
À travers six archétypes, soit les propulseurs, les extracteurs, les voyageurs, les rassembleurs, les travailleurs et les patenteurs, l’exposition vous transporte partout en Abitibi-Témiscamingue et même au-delà de ses frontières.
En passant par chaque archétype, Émélie Rivard-Boudreau dépeint avec justesse les histoires d’agriculteurs, d’entrepreneurs, de familles ou encore de bénévoles qui représentent l’essence même des Abitibiens et des Abitibiennes : l’entraide, la famille, la persévérance et la créativité.
« À l’image des premiers colons de l’Abitibi, Nancy Marcotte a quitté sa région natale et attelé un cheval pour cultiver des terres argileuses à Saint-Mathieu-d’Harricana. L’ail a été sa « plante de salut », car comme l’humain, plus elle souffre, meilleure elle devient », extrait de l’exposition Les Archétypes Abitibiens.
Par ses images, Serge Gosselin saisit l’œil, mais aussi le cœur. Via son objectif, le photographe a capturé la beauté naturelle qui lie chaque archétype au territoire, offrant des images empreintes d’humanité.
Ce projet artistique a été réalisé dans le cadre de l’exposition collective Ciel d’Abitibi et pattes de mouche produite par les Centres d’exposition d’Amos et de Val-d’Or.
À propos des artistes
Originaire de Senneterre, Serge Gosselin pratique le photojournalisme et coopère jusqu’en 2019 avec l’organisme Haïti SED. Son expérience humanitaire l’amène à produire une série de photographies avant et après le grand séisme en Haïti en 2010. Son travail est empreint de la tradition de la photographie humaniste.
Émélie Rivard-Boudreau est une journaliste pigiste et recherchiste de Val-d’Or. Elle agit en tant que correspondante régionale pour de nombreux médias québécois. Les relations avec les Premières Nations, l’agriculture, la forêt, l’environnement, les enjeux sociaux et le plein air sont ses sujets de prédilection.
En 2015, elle remporte un prix de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) pour son article Femmes de mines, paru dans La Gazette des femmes et en 2020, elle a été en nomination pour un prix Judith-Jasmin pour son article Prévenir le diabète par le Crossfit publié dans La Presse de janvier 2019.
Politique de soutien aux arts
Que ce soient des artistes amateurs ou professionnels, le seul critère pour exposer dans la salle du conseil des maires de la MRC est de demeurer dans la Vallée-de-l’Or.
En bref, la Politique de soutien aux arts offre gratuitement aux artistes les services suivants :
- Facilite la transaction entre l’acheteur et l’artiste et ne prend aucun pourcentage sur les ventes réalisées;
- Assume les frais d’assurances contre la perte des œuvres dans ses locaux;
- Permets les visites de l’exposition pendant les heures d’ouverture de ses bureaux;
- Organise une rencontre de l’artiste avec la presse;
- Met la salle à la disposition de l’artiste en soirée pour la tenue d’un vernissage.