VAL-D’OR, LE 23 SEPTEMBRE 2021. – Le Comité de la sécurité publique de la MRC de La Vallée-de-l’Or est inquiet des risques pour la population que pourrait engendrer la fermeture partielle de l’urgence de Senneterre. Cette fermeture, d’une durée indéterminée, a été annoncée par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue le 17 septembre dernier.
Cette décision risque de surcharger tous les acteurs offrant des services à la population, notamment les ambulanciers et les policiers de la région concernée. Elle aura un impact majeur sur les services aux citoyens ainsi que sur leur sécurité. Le Comité de la sécurité publique de la MRCVO prédit déjà la découverture de la ville de Senneterre et les secteurs avoisinants, et ce, à court terme.
« C’est inconcevable que les premiers répondants qui se rendront à Val-d’Or pour apporter un patient doivent négliger le reste de la population pendant ce temps. Par exemple, un policier qui doit partir du poste de Senneterre pour se rendre à l’hôpital de Val-d’Or pour une personne dont l’état mental est ou semble perturbé, il y aura plus de deux heures de découverture en raison de l’aller-retour », a souligné Jacline Rouleau, présidente du Comité de la sécurité publique de la MRCVO.
Le comité de la sécurité publique de la MRCVO souhaite que des solutions soient trouvées rapidement.
« Le ministre de la Santé, Christian Dubé, est interpellé pour intervenir dans le dossier de notre territoire. Il est évident que toutes les conséquences négatives entourant la fermeture partielle de l’urgence de Senneterre n’ont pas été analysées sur tous ses angles avant de rendre une décision. Offrir à la population de toutes les régions du Québec des services de qualité, de proximité et sécuritaires est un minimum. Nous demandons ce à quoi nous avons droit », soutient Martin Ferron, préfet de la MRCVO.
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Source : Sylvie Arpin
Coordonnatrice des communications
MRC de La Vallée-de-l’Or
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