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TERRITOIRE

Prévention et sensibilisation

CONNAISSEZ-VOUS LES RÈGLES DE BASES EN SÉCURITÉ INCENDIE?

SOYEZ PRÊTS À TOUTE ÉVENTUALITÉ

Dans un camp de chasse ou encore dans un chalet, les risques reliés à un incendie restent omniprésents et sont très souvent négligés de la part des utilisateurs.

Pour remédier à la situation, la MRC de La Vallée-de-l’Or lance une importante campagne de sensibilisation aux risques d’incendie en forêt sous le thème 

« Dans mes loisirs, je suis averti. »

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Capsule audio de la campagne

Avertisseur de fumée

L’appareil détecte la présence de fumée dès les premiers instants d’une combustion ou d’un incendie

  • Remplacez périodiquement sa pile.
  • Tout avertisseur de fumée doit être remplacé après 10 ans.
  • Installez vos avertisseurs de fumée près des chambres et des lieux fréquentés.

Monoxyde de carbone

Le CO est un gaz toxique incolore, inodore et non irritant. Une intoxication peut entraîner la mort.

  • Assurez-vous du bon état du système de chauffage.
  • Faites ramoner la cheminée au moins une fois par année.
  • Vérifiez que rien n’obstrue la cheminée, comme un nid d’oiseau, des débris ou de la neige.
  • N’utilisez jamais un barbecue au propane, une chaufferette à combustible ou une génératrice à l’intérieur.

APPAREILS À COMBUSTION

Les appareils à combustion (chaufferette, frigo au propane, poêle à bois, etc)  doivent être vérifiés régulièrement pour s’assurer de leur bon fonctionnement.

  • À l’automne, examinez votre cheminée.
  • Entreposez les cordes de bois dehors et disposez de manière sécuritaire les cendres.
  • N’entreposez pas de matériaux inflammables à proximité et gardez les bouteilles de propane à l’extérieur.
  • Vérifiez que la flamme produite par le propane est d’un bleu pur.
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FOIRE AUX QUESTIONS

AVERTISSEUR DE FUMÉE

On doit retrouver au moins un avertisseur de fumée par étage, incluant le sous-sol.

Sur tout le territoire de la MRC, la règlementation des municipalités exige que dans une résidence de superficie moyenne, on retrouve au minimum un avertisseur de fumée par étage.

L’avertisseur de fumée demeure le moyen le plus sûr et rapide de détecter un début d’incendie et d’avertir les occupants de la maison pour qu’ils puissent évacuer de façon sécuritaire.

Pour une protection optimale, on suggère fortement d’en installer un dans chaque pièce où l’on dort.

Non. Dans un immeuble à logements, il doit y avoir au moins un avertisseur de fumée par logement.

Même si l’immeuble ne possède qu’un seul étage, le propriétaire a l’obligation d’installer dans chacun des logements un minimum d’un avertisseur de fumée. Si un même logement se tient sur deux étages, on doit, comme dans le cas d’une résidence unifamiliale, installer un avertisseur sur chacun des étages.

Bien que la responsabilité d’installation incombe au propriétaire, il revient au locataire de changer la pile lors des changements d’heure, c’est-à-dire 2 fois par année.

Il est probablement localisé trop près d’une source de vapeur d’eau, de chaleur ou de cuisson.

Deux options s’offrent alors à vous : la première est d’éloigner votre avertisseur de la source qui cause ces alarmes fréquentes (vapeurs d’une douche très chaude ou très longue, petite fumée d’une rôtie bien grillée, fumée dégagée lorsqu’on ouvre la porte du poêle à bois, etc.), tout en prenant soin de le garder centralisé dans l’espace.

Le deuxième choix possible se fait lors de l’achat de votre avertisseur. Celui qu’on retrouve le plus couramment dans les maisons est l’avertisseur à ionisation. Ce type d’avertisseur détecte plus rapidement les particules qui sont invisibles à l’œil nu et est donc plus sensible à la fumée de cuisson et à la vapeur d’eau.

Si vous souhaitez vous procurer un avertisseur qui déclenchera moins subitement pour des alarmes inutiles, choisissez celui à cellule photoélectrique, qui est idéal pour la détection des feux couvant donc, idéal près des salles de bain et de la cuisine.

Mais peu importe la solution que vous déciderez d’adopter, NE RETIREZ JAMAIS LA PILE!

Pressez le bouton « TEST » au moins une fois par mois. En appuyant quelques secondes sur le bouton d’essai, vous devriez entendre immédiatement l’alarme retentir. Pour tester sa capacité à détecter la fumée, éteignez une chandelle et approchez-la de l’avertisseur. La fumée résiduelle devrait le faire déclencher.

À moins que votre avertisseur de fumée ne soit garanti 10 ans sans remplacement de pile, vous devrez changer les piles au minimum 2 fois par année.

Le meilleur truc pour se souvenir du moment auquel changer les piles est de le faire lors des changements d’heure, au printemps et à l’automne. En agissant de cette façon, on s’assure de ne jamais laisser les piles baisser à un niveau insuffisant pour compromettre son fonctionnement lors d’un incendie. Si vous êtes assidus sur le changement biannuel des piles mais qu’un « bip » intermittent se fait tout de même entendre, n’attendez pas le prochain changement d’heure puisque ce tintement signifie que la pile est à plat : changez-la sur le champ. N’utilisez jamais de piles rechargeables.

Remplacez votre avertisseur de fumée à tous les 10 ans.

Le fabricant aura pris soin d’apposer une date de remplacement sur le boitier : ne dépassez jamais cette date puisqu’on ne peut plus garantir son fonctionnement après celle-ci. S’il est endommagé, si vous le testez avec de la fumée de chandelle éteinte et qu’il n’a pas de réaction ou si vous avez changé la pile et qu’il continue d’émettre un « bip » sonore à intervalle régulier, cela signifie qu’il est défectueux : remplacez-le. Au moindre doute, changez-le : il en va de votre sécurité.

L’alarme sonore de l’avertisseur est activée par cette pile qu’on remplace régulièrement. La chambre de détection de la fumée fonctionne, quant à elle, à l’aide d’une pile radioactive scellée dans l’avertisseur. Ne vous fiez donc pas à l’alarme comme seule preuve pour prétendre qu’il est toujours fonctionnel.

Passez l’aspirateur annuellement pour enlever la poussière qui pourrait s’accumuler dans la chambre de détection. Délicatement, un passage d’aspirateur à l’extérieur et à l’intérieur de l’avertisseur peut aider à son bon fonctionnement. Si vous décidez de changer de décor ou qu’une couche de peinture au plafond s’impose, assurez-vous de ne pas passez le pinceau sur votre avertisseur : s’il a pris un teint jauni par le temps et que ça vous importune, remplacez-le plutôt.

Au-delà de la notion de réglementation, l’avertisseur de fumée est le moyen le plus sûr et rapide de détecter un début d’incendie, surtout lorsque les occupants sont endormis. Il vous permettra de sortir plus rapidement d’une maison où un incendie s’est déclaré et réduira la probabilité de blessures ou de rester trappé à l’intérieur.

Lorsque l’on dort, même légèrement, contrairement à ce que bien des gens s’obstinent à vouloir nous convaincre, nos sens sont beaucoup moins à l’affût, l’odorat encore moins que les autres.  La possibilité que l’incendie ait pris de l’ampleur et que les accès et les issues soient devenues inutilisables parce qu’on n’a pas été prévenu dans les premières secondes sont des conséquences très probables de l’absence d’avertisseur de fumée fonctionnel dans la résidence. On augmente donc les risques de blessures, les risques d’inhalation de fumée toxique, d’égarement et ce, même dans notre propre maison, et dans les pires des cas, de décès. Sachez qu’un incendie aura embrasé entièrement une pièce en seulement 3 minutes.

On ne le répètera jamais assez : l’avertisseur agit comme un petit pompier permanent dans votre domicile et il peut vous sauver la vie.

PLAN D’ÉVACUATION

Le rôle principal de plan d’évacuation est d’indiquer par où sortir et surtout, où se rassembler en cas d’incendie.

Cet exercice sera beaucoup plus efficace si vous faites participer chacun des membres de la famille. Après avoir dessiné l’enveloppe de la maison, insérez-y les divisions intérieures en identifiant clairement au moins deux des sorties pour chacune des pièces. Ces sorties peuvent être des portes ou des fenêtres.

Tracez les parcours d’évacuation : le chemin le plus court pour se rendre à une sortie doit être indiqué ainsi qu’une deuxième option si la première devient inutilisable en cas d’incendie.

L’emplacement des extincteurs portatifs est aussi important puisque si vous avez affaire à un début d’incendie que vous croyez être en mesure de contrôler, vous pourrez tenter de l’éteindre. Ne vous placez jamais entre le feu et le fond d’une pièce puisque si votre tentative d’extinction échoue, vous risquez d’être pris au piège.

Ensuite, définissez le point de rassemblement où tous les occupants se réuniront à la fin de l’évacuation. Vous serez rassuré de savoir que vos enfants ne chercheront pas à se cacher sous le lit s’ils aperçoivent de la présence de fumée mais qu’ils se précipiteront bien au point de rassemblement que vous avez déterminé avec eux. En arrivant sur les lieux, vous saurez que toute la famille est en sécurité et vous pourrez être visibles lors de l’arrivée des pompiers.

Mettre votre plan d’évacuation en pratique de façon régulière est la meilleure façon de savoir si tout le monde a bien assimilé ses tâches. Les risques de panique lors d’un évènement réel seront assurément diminués pour toutes les personnes qui y participeront. Vous y verrez peut-être même des éléments à améliorer ou à modifier pour que votre plan devienne encore plus efficace.

INSTALLATION DE CHAUFFAGE

L’inspecteur attitré de votre compagnie d’assurance habitation est la personne la plus qualifiée pour approuver ou non votre installation. Votre service de prévention incendie de la MRC de la Vallée-de-l’Or n’effectue pas l’inspection de vos installations de chauffage, peu importe le type. Les recommandations du fabricant fournies avec l’appareil et tous ces accessoires sont donc la ligne à suivre dans ce genre de travaux.

Pour éviter les démarches et les corvées inutiles, faites appel à un installateur certifié ou référez-vous à votre service de sécurité incendie municipal pour vous orienter vers la bonne personne à consulter.

Une personne certifiée par l’Association des professionnels du chauffage peut effectuer le ramonage de votre cheminée.

La créosote est un des produits de combustion. Pour éviter son accumulation, il est important de chauffer votre appareil de chauffage à une bonne température et d’éviter de chauffer avec du bois encore humide ou peinturé. Lorsqu’un feu brûle trop lentement avec trop peu d’air, il est sujet à dégager beaucoup plus de créosote. Les feux de cheminée sont alors plus sujets à se déclarer. De plus, les clés apposées directement sur la cheminée pour contrôler l’entrée d’air ne sont plus recommandées.

Il existe différents types de créosote. Le plus dangereux est la créosote de type 3. Cette créosote est facile à voir puisque qu’elle se dépose à l’intérieur de la cheminée sous forme liquide formant une pellicule vitreuse et très difficile à déloger. Souvent, un traitement au produit chimique est nécessaire afin de déloger la créosote. Pour sa part, celle de type 1 est plutôt sous forme de flocons, de couleur brune, dans la cheminée. Un ramonage standard est très efficace dans cette situation. Pour ce qui est du type 2, la créosote est présente sous forme de croûte. Généralement, un bon brossage de votre cheminée fait l’affaire, mais il peut arriver qu’un traitement plus puissant soit nécessaire.

Il est donc important de connaître le niveau de production de créosote de votre appareil de chauffage afin de prévoir la fréquence de ramonage de votre cheminée. Si vous voulez vous assurer d’un travail bien fait ou si vous ne vous vous sentez simplement pas à l’aise de procéder à cette opération parfois périlleuse, parfois plus ardue, vous pouvez faire appel à une personne certifiée par l’association des professionnels du chauffage.

Consultez les pages jaunes pour trouver un professionnel près de votre secteur.

 

Vous avez une installation de chauffage au bois, à l’huile, au granule, au propane, au gaz naturel, un garage attaché à votre résidence? Pour votre sécurité, il est fortement recommandé d’installer un détecteur de monoxyde de carbone dans votre résidence.

Aussitôt qu’une installation de chauffage à combustion se trouve dans la maison, on se devrait d’installer un détecteur de monoxyde de carbone pour assurer la sécurité de sa famille. Il est produit si l’apport d’oxygène est insuffisant, si l’évacuation des gaz de combustion ne se fait pas efficacement, à cause d’un entretien inadéquat des conduits par exemple. Le monoxyde de carbone, couramment appelé CO, entre dans le sang et prend tranquillement la place de l’oxygène en endommageant les tissus.

À concentration normale, la quantité de monoxyde de carbone qu’on retrouve naturellement dans l’air est de 0.5 à 5 parties par million. Cette concentration n’a pas à augmenter drastiquement pour qu’on commence à en ressentir les effets : maux de tête, fatigue, nausées, vomissements.

À plus forte dose ou sur une plus longue durée d’exposition, on ressent des étourdissements, des douleurs à la poitrine, des troubles de la vision, des difficultés de concentration pouvant même aller jusqu’à des problèmes de coordination ou une paralysie musculaire, une perte de conscience et dans les cas les plus extrêmes, entrainer la mort.

Comme le monoxyde de carbone n’a ni odeur, ni couleur et ne cause d’irritation ni aux yeux, ni aux voies respiratoires, on veillera donc à installer un détecteur de monoxyde de carbone selon les risques potentiels dans la maison. L’absence de fumée n’est pas nécessairement gage de l’absence de CO donc, mettez toutes les chances de votre côté et munissez-vous d’un détecteur.

 

Comme le monoxyde de carbone a une densité comparable à celle de l’air, il aura tendance à se propager partout où il le peut.

Si vous avez acheté un détecteur qui se branche à une prise de courant électrique, installez-le à l’étage de l’appareil de chauffage ou du garage annexé et près des chambres à coucher.

Si vous vous êtes procuré un détecteur combiné à l’avertisseur de fumée, vous n’aurez d’autre choix que de l’installer au plafond ou dans le haut des murs, ce qui sera tout aussi efficace.  Tout comme l’avertisseur de fumée, on installera idéalement un détecteur de monoxyde de carbone sur chacun des étages pour accroître la détection rapide et efficace de ce gaz. Il peut monter, il peut descendre au sol, bref, il suit les courants que l’air emprunte dans la maison.

EXTINCTEUR

Dans une résidence unifamiliale, on recommandera l’acquisition d’un extincteur à poudre ABC, d’une capacité minimale de 5 lbs.

L’extincteur à poudre chimique demeure le moyen d’extinction portatif le plus polyvalent pour la plupart des types de feux qui pourraient usuellement survenir dans une maison. Notez bien qu’on parle ici de résidence et non pas d’un garage où pourrait s’y tenir des activités de soudure ou d’une industrie.

Il existe 5 classes de feux. Tout d’abord, nous avons les feux de classe A dans quelle classe l’on retrouve les matières combustibles ordinaires tel que le bois, les tissus, le papier, le caoutchouc et plusieurs types de plastiques. L’eau est habituellement efficace sur ce type de feu.

Viennent ensuite les feux de classe B où des liquides inflammables ou combustibles, des graisses de pétrole, du goudron, de l’huile, des peintures à l’huile, des solvants, des laques, de l’alcool ou des gaz inflammables sont en cause. L’eau est à proscrire dans un feu de cette nature puisqu’elle dispersera le liquide enflammé dans toutes les directions.

Dans un troisième temps, les feux de classe C : feux impliquant des appareils électriques sous tension. On doit alors obligatoirement utiliser un agent extincteur non conducteur. Il faut cependant savoir qu’aussitôt le courant électrique coupé, ces incendies deviennent des feux de classes A ou B.

Les feux de classe D sont plus souvent observés dans l’industriel, où des métaux en fusion peuvent prendre feu. Des extincteurs spécialisés sont placés à proximité de ce type de risque.

En dernier lieu, les feux de classe K sont les feux prenant naissance dans les appareils de cuisson, qui impliquent des huiles et des graisses végétales ou animales, comme dans les cuisines de restaurant.

Puisqu’on ne peut prédire dans quelles circonstances surviendra un incendie à la maison et surtout, quel matériau sera touché, nous recommandons donc l’achat d’un extincteur polyvalent ABC. Il sera très efficace sur tout début d’incendie pouvant se produire à la maison. La poudre qu’il contient est très volatile et vous emmènera très certainement à faire un grand ménage lorsque vous l’utiliserez mais s’il peut limiter les dégâts pour que votre résidence ne parte pas en fumée, il ne vaut pas la peine de s’en passer.

Ni le service de prévention incendie de la MRC ni votre service de sécurité incendie municipal n’effectue ce genre d’inspection. Vous devrez vous adresser à un spécialiste en la matière.

Une première inspection visuelle peut être faite à la maison, de façon mensuelle. Vous pouvez vous assurer que :

  • son accès et sa visibilité ne sont pas obstrués;
  • les directives d’utilisation sont lisibles;
  • il est exempt de toute dégradation, corrosion ou fuite;
  • la pression sur le manomètre est toujours dans la zone de bon fonctionnement;
  • rien n’obstrue les diffuseurs;
  • aucun sceau n’est brisé ou manquant;
  • il est toujours plein, en le soupesant.

Lorsque vous constatez qu’un de ses éléments n’est pas conforme, une maintenance plus approfondie sera alors nécessaire pour régler le problème.

Une maintenance par un spécialiste aux 6 ans est aussi nécessaire afin de vider l’agent extincteur pour s’assurer qu’il n’a pas été corrompu par l’humidité et qu’il fonctionnera en temps voulu. Un test hydrostatique se fera, quant à lui, aux 12 ans, afin de vérifier que le cylindre de l’extincteur est toujours apte à contenir la pression.

Validez aussi de quel type est votre extincteur : s’il est à usage unique ou jetable, il faudra le mettre hors service 12 ans après sa date de fabrication.

Il est important de savoir que ces normes sont applicables à la plupart des extincteurs résidentiels mais qu’il existe autant de normes différentes que de types d’extincteurs…

RISQUES EXTÉRIEURS

Selon le feu que vous désirez allumer, un permis préalablement obtenu en adressant une demande auprès de votre service de sécurité incendie municipal sera nécessaire.

Voici une liste des différents feux en plein air possibles : feu  de joie, feu dans un foyer extérieur, feu de cuisson, feu à des fins utilitaires, feu d’évènement et le feu industriel. Les deux derniers cités ne touchent pas au domaine résidentiel.

Pour un feu de joie lors de vos soirées en famille ou entre amis, il devra être d’une superficie maximale de 1 m. Il doit aussi être à plus de 5 m de tout bâtiment. Aucun permis n’est nécessaire pour ce type de feu.

Sachez cependant que lorsque la SOPFEU publie un avis d’interdiction de feu à ciel ouvert, que l’indice d’inflammabilité est extrême et que les vents soufflent à plus de 20 km/h, aucun feu ne peut être allumé.

Un feu dans un foyer extérieur est un feu que vous allumez dans un foyer acheté dans un commerce ou fabriqué artisanalement et qui est muni d’un pare-étincelles. Ce type de feu doit être à au moins 3 m de tout bâtiment. Le permis n’est encore ici pas nécessaire.

Le feu de cuisson est, comme son nom l’indique, utile pour la cuisson des aliments dans un barbecue de fabrication commerciale ou artisanale.

C’est le feu à des fins utilitaires qui justifie l’obtention d’un permis de brûlage. Ce type de feu qui vous permet de détruire vos résidus de défrichage ou de construction doit être à une distance minimale de 15 m de tout bâtiment, de matière combustible, de tout réservoir de combustible ou d’un boisé. N’utilisez pas d’accélérant pour l’allumer. Une superficie maximale de 2 m doit être respectée et vous devez en assurez une surveillance constante et ce, même une heure après l’extinction. Veillez à garder un boyau d’arrosage chargé prêt à l’usage au cas où il prendrait un peu trop d’ampleur.

Tout comme les conditions du feu de joie, lorsque la SOPFEU publie un avis d’interdiction de feu à ciel ouvert, que l’indice d’inflammabilité est extrême et que les vents soufflent à plus de 20 km/h, aucun feu ne peut être allumé et ce, même si un permis vous avait été préalablement émis.

Pour des informations supplémentaires sur les demandes de permis ou pour avoir davantage de précisions sur les feux en plein air :

Documentation 

Règlement de prévention

Schéma de couverture de risque 

Un réservoir de propane se doit d’être toujours entreposé à l’extérieur afin d’assurer une ventilation adéquate.

La moindre petite fuite de votre bouteille située, par exemple, dans votre sous-sol ou votre garage pourrait avoir de graves conséquences si les conditions pour provoquer une explosion de gaz étaient réunies. Pour les mêmes raisons, une bouteille recouverte d’une enveloppe de protection doit aussi comporter une ouverture pour assurer sa ventilation.

Pour le bon entreposage de vos bouteilles de propane, placez-les en position verticale et à l’abri des chocs. Assurez-vous de les placer à un endroit non exposé au soleil pour éviter que la pression du gaz à l’intérieur du réservoir augmente de façon trop importante.

Sachez aussi que lorsqu’elles ont dépassé la durée de 10 ans d’utilisation, il est inutile de jeter vos bonbonnes puisque les préposés ne les chargeront jamais dans les véhicules de collecte : vous devez les retourner chez votre distributeur, qui lui pourra en disposer efficacement ou sinon,  les apporter vous-mêmes à l’écocentre le plus près de chez-vous. Seules les bouteilles de 20 livres ou moins y sont cependant acceptées.

Un détecteur de propane devrait nécessairement être installé aussitôt qu’un appareil requérant l’utilisation du propane comme énergie est installé dans votre résidence. Un simple barbecue sur votre balcon ne nécessite cependant pas une telle installation.

Le propane étant à la base inodore et incolore, le fabricant y ajoute du mercaptan afin de pouvoir déceler sa présence en cas de fuite. Cette odeur si facilement reconnaissable d’œuf pourri peut cependant nous échapper alors c’est pourquoi le détecteur est si précieux : il détectera et nous indiquera la concentration de gaz dans l’air environnant et c’est alors que nous effectuerons une ventilation des lieux pour disperser le propane.

Comme dans le cas d’un appareil de chauffage conventionnel, advenant le cas d’une mauvaise combustion de l’appareil au propane, le détecteur de monoxyde est aussi recommandé, en plus du détecteur de propane.

Il est recommandé de garder une distance sécuritaire d’au moins 3 m entre le BBQ et toute porte ou fenêtre.

N’utilisez surtout pas le barbecue à l’intérieur et ce, ni pour la cuisson, ni pour le chauffage : il pourrait produire du monoxyde de carbone et intoxiquer votre famille;

Il faut vous assurer qu’il n’y ait pas de matière combustible dans le barbecue comme des accumulations de gras par exemple;

  • Nettoyez annuellement le système de combustion afin de vous assurer que les conduits ne sont pas bouchés. Utilisez une solution d’eau et de savon liquide pour déceler les fuites et l’étanchéité des connexions;
  • Levez toujours le couvercle avant de procéder à l’allumage du système pour ne pas créer d’accumulation de gaz;
  • Fermez toujours la bouteille de propane avant les contrôleurs afin de purger le tuyau du gaz qui pourrait y rester;

Gardez-le sous surveillance pendant son utilisation.

DÉCORATIONS DE NOËL

SI vous vous assurez d’arroser votre arbre naturel à tous les jours, il ne représentera pas plus de risques d’incendie qu’un arbre synthétique.

Respectez aussi quelques règles de sécurité :

  • Coupez le tronc à la diagonale avant de l’installer pour faciliter l’absorption de l’eau;
  • Installez-le à l’écart des sources de chaleur pour éviter qu’il ne se dessèche prématurément;
  • N’obstruez pas les portes et fenêtres qui pourraient être utilisées comme sortie d’urgence en cas d’incendie;
  • Sortez l’arbre aussitôt les festivités terminées.

Pour vous démontrer l’importance de bien hydrater votre arbre, nous vous invitons à visionner ce vidéo https://www.youtube.com/watch?v=hoG6tWq6BYY

On y simule une défectuosité électrique dans le câblage lumineux. À gauche, un arbre à 100% d’humidité et à droite, un arbre qu’on a négligé d’arroser et qui ne présente qu’un faible 10% d’humidité. Gageons que cette démonstration vous convaincra d’arroser votre sapin tous les jours. L’étincelle dans l’arbre hydraté ne parvient aucunement à enflammer les branches vertes alors qu’elle embrase l’arbre sec en seulement quelques secondes.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les décorations constituées d’arbres naturels sont interdites dans les lieux de rassemblement publics depuis l’incendie de Chapais, qui avait fait 48 morts et autant de blessés lors des festivités du jour de l’An de 1980.

Si vous optez plutôt pour l’arbre synthétique, assurez-vous de valider sa résistance au feu lors de son achat.

RISQUES INTÉRIEURS

Les causes des incendies résidentiels sont principalement regroupées en 3 grandes catégories : les feux d’origine électrique, les feux de cuisson et les feux impliquant les installations de chauffage.

Pour les feux d’origine électrique, voici quelques règles à observer pour diminuer les risques d’incendie :

 

  • Ne passez pas de fils électriques sous les tapis pour les camoufler, la friction les endommagera;
  • Remplacez ou réparez immédiatement tout appareil dont le cordon est endommagé, effiloché ou dont les broches ne sont pas fixées solidement;
  • Évitez que les fils deviennent attrayants pour les jeunes enfants en les repoussant de leur vision, dans la mesure du possible, pour écarter les risques que des appareils ne tombent;
  • Branchez vos appareils directement dans les prises de courant : les cordons prolongateurs (rallonges) devraient être utilisés de façon temporaire seulement et non pas être utilisés en permanence pour alimenter vos appareils;
  • Pour protéger vos appareils et pour éviter une surcharge, utilisez une barre multiprise avec disjoncteur lorsque vous branchez plusieurs appareils à un même endroit;
  • Toujours pour éviter la surchauffe et qu’un disjoncteur ou un fusible ne se déclenche, ne branchez pas deux appareils demandant une puissance élevée sur une même prise;
  • Respectez toujours les recommandations du fabricant quant à l’utilisation et à l’entretien de vos appareils électriques. Par exemple, vous ne devriez pas utiliser une ampoule de 100 W dans une lampe qui ne peut supporter que 60 W;
  • Ne remplacez jamais un fusible qui grille par un autre de plus forte intensité;
  • Si vous avez le moindre doute sur le système électrique de votre logement, faites appel à un électricien.

Pour les feux de cuisson, voici d’autres conseils:

  • Placez les allumettes et autres objets inflammables hors de la portée des enfants;
  • Utilisez une friteuse homologuée pour faire de la friture;
  • Gardez vos surfaces de cuisson propres et dégagées;
  • Portez des vêtements ajustés aux manches lorsque vous cuisinez;
  • Tournez les poignées des casseroles vers l’intérieur;
  • Surveillez toujours la cuisson de vos aliments;
  • Pour limiter les dégâts reliés à un incendie, ne versez jamais d’eau sur un feu d’huile ou de graisse.

Conseils impliquant les installations de chauffage :

  • Les chaufferettes d’appoint et les radiateurs portatifs ne doivent pas fonctionner en continu. Comme leurs noms l’indiquent, ils doivent être utilisés de façon temporaire. Toujours les arrêter lorsque vous quittez la pièce où ils se trouvent;
  • Dégagez les plinthes électriques de tout combustible (rideaux, meubles) d’au moins 5 cm devant et de 10 cm au-dessus;
  • Ramonez votre cheminée au moins une fois par année, ou davantage selon vos méthodes de chauffage;
  • Ayez un récipient fait de matériau incombustible pour récupérer les cendres. Elles peuvent demeurer chaudes pendant plus de 7 jours alors il est important d’attendre ce délai avant d’en disposer correctement;
  • À proximité de votre installation, on devrait retrouver d’un extincteur portatif prêt à l’usage;
  • Si vous doutez de l’installation, cessez de chauffer et faites appel à un spécialiste.

Dans tous les cas, si vous avez une question ou que quelque chose vous préoccupe au sujet de la sécurité incendie, informez-vous auprès du service de prévention incendie de votre MRC. Vous pourrez vous aussi dire : Moi, je suis averti !

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